L'art de la saisonnalité : L'approche inspirée du chef Josh Bosen pour les repas à Melbourne

A 1 Hotel MelbourneLe restaurant du 1 Hotel Melbourne est le reflet de la terre, de ses saisons dynamiques, de son sol riche et des agriculteurs passionnés qui lui donnent vie. À la tête de cette vision se trouve le chef de cuisine Josh Bosen, dont la philosophie est ancrée dans des saveurs audacieuses, une simplicité réfléchie et un engagement inébranlable envers les producteurs locaux.

Ouvert en mai 2025, notre premier sanctuaire australien invitera les clients à découvrir un véritable goût de la région de Yarra, où les produits hyper-saisonniers occupent le devant de la scène. Du restaurant signature intime au bar à cocktails animé, le chef Josh dirigera l'offre culinaire de l'hôtel avec des plats qui racontent une histoire plus profonde de provenance, d'artisanat et de profond respect de la nature.
Inspiré par ses débuts à Sydney et sa carrière dans les plus grandes cuisines australiennes, le chef Josh a une approche intuitive et profondément liée au lieu. Chaque plat est un hommage à la terre, conçu pour nourrir le corps et l'esprit tout en honorant la culture culinaire dynamique de Melbourne.

Nous avons rencontré le chef Josh pour en savoir plus sur ce qui l'inspire, sur sa passion pour les ingrédients locaux et sur la façon dont il compte donner vie à la vision culinaire du 1 Hotel Melbourne.

Entretien avec le chef de cuisine Josh Bosen, 1 Hotel Melbourne

Votre passion pour la cuisine est née dès votre plus jeune âge. Pouvez-vous nous dire comment votre famille et votre éducation ont influencé votre parcours culinaire ?

Ma passion pour la cuisine est née avec mon père. Ayant grandi dans une famille multiculturelle, nous avons goûté à un large éventail de cuisines, les dimanches étant réservés aux repas de la famille élargie - un creuset vibrant de saveurs audacieuses et sans complexe. Ces repas réunissaient notre famille et ont éveillé ma passion pour la cuisine, qui s'est transformée en une quête de toute une vie.

Y a-t-il eu un moment dans votre vie qui a consolidé votre décision de poursuivre une carrière dans la cuisine ?

Tout a commencé trois jours après la fin de mes examens de fin d'année à Sydney. Mon père m'avait trouvé un stage dans un restaurant italien local, ce qui m'a transformé. Dès que je suis entré dans la cuisine, j'ai été pris d'une passion pure et d'une volonté inébranlable pour les arts culinaires. Ce moment a consolidé mon rêve de devenir chef cuisinier.

Vous avez travaillé avec certains des chefs et des établissements gastronomiques les plus célèbres d'Australie. Quels enseignements tirés de ces expériences apportez-vous à l'expérience culinaire du 1 Hotel Melbourne?

Je suis passé à la haute gastronomie australienne par l'intermédiaire de l'Icebergs Dining Room & Bar, où j'ai rapidement gravi les échelons jusqu'au poste de sous-chef exécutif. Travailler sous la direction de certains des chefs les plus influents d'Australie - Monty Koludrovic, Ben Horne, Paul Wilson et Orazio D'Elia - a été un privilège. Mon séjour là-bas m'a permis de découvrir des événements prestigieux et des chefs renommés du monde entier, ce qui a renforcé ma passion pour le métier.

La course à pied fait désormais partie intégrante de votre vie. Comment inspire-t-elle votre créativité et influence-t-elle votre point de vue dans la cuisine ?

La course à pied est devenue la seule forme de fitness que j'apprécie vraiment. C'est le moment où je réfléchis, où j'ai des idées pour de nouveaux plats et où je pense aux produits passionnants que j'ai trouvés chez les agriculteurs. Courir dans les bushlands de Melbournem'a incité à expérimenter avec des ingrédients sauvages et comestibles. C'est un passe-temps qui a renforcé ma créativité dans la cuisine et m'a permis de me concentrer sur le bien-être, non seulement pour moi-même, mais aussi dans ma cuisine et dans mon rôle de chef. Mon objectif ultime est de courir un ultra-marathon d'ici à la fin de l'année 2025.

Comment décririez-vous votre philosophie culinaire et comment la concrétisez-vous dans vos plats ?

Mon éthique est simple : Je défends les saveurs audacieuses, la simplicité et une approche axée sur l'agriculteur. Chaque plat raconte une histoire complète, en honorant chaque ingrédient avec honnêteté et soin. Mon style culinaire est une expression libre de l'hyper-saisonnalité de l'Australie, embrassant l'environnement de culture diversifié et de classe mondiale que nous avons le privilège d'avoir. Le respect du dévouement des agriculteurs australiens est au cœur de ma cuisine, et je m'efforce de mettre en valeur leur travail à travers des plats réfléchis et innovants qui font le lien entre tradition et modernité.

Les agriculteurs australiens font partie intégrante de vos menus. Comment célébrez-vous leur travail et le mettez-vous en valeur ?

Pour moi, il s'agit d'honorer véritablement les ingrédients et les efforts déployés pour les produire. Je travaille en étroite collaboration avec les agriculteurs pour comprendre leurs pratiques et les histoires qui se cachent derrière leurs produits. Ce lien m'aide à créer des plats qui non seulement mettent en valeur la beauté naturelle des ingrédients, mais qui donnent aussi aux convives une idée du chemin parcouru de la ferme à l'assiette. C'est une façon d'apporter de l'authenticité et du sens à chaque bouchée.

L'hyper-saisonnalité joue un rôle clé dans votre cuisine. Comment l'environnement unique de l'Australie inspire-t-il vos menus et vos récits dans l'assiette ?

La riche biodiversité de l'Australie et ses conditions de culture particulières façonnent mon approche de la cuisine. La disponibilité en constante évolution des ingrédients tout au long de l'année me permet de concevoir des menus qui reflètent la véritable saisonnalité, guidés par les rythmes de la nature et le calendrier biodynamique. Je me concentre sur l'utilisation des produits locaux les plus frais à leur apogée, en veillant à ce que chaque plat raconte une histoire de lieu et de temps.